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Slow cosmétique : aux marques d’agir

Dans un monde où d’un côté, des éco-guerriers intrépides sculptent un avenir dépourvu de déchets, de l’autre, une armée d’accros au maquillage se gorge frénétiquement de produits tout en glorifiant leur addiction sur les réseaux sociaux, un dilemme se profile.

On voit alors s’opposer d’un côté les défenseurs de l’environnement, celles et ceux qui s’appliquent à gérer de manière optimale leurs déchets, à les réduire au maximum, et de l’autre, la génération de “surconsommateurs” de produits cosmétiques qui adore suivre les tutos make-up sur TikTok, tester de nouveaux produits et en parler sur les réseaux, on voit bien là qu’il y a un paradoxe. Cependant, n’est-ce pas aux marques de cosmétiques d’affirmer leur responsabilité en offrant à ces cohortes l’opportunité radicale de simplifier leur itinéraire cosmétique ? Elles devaient être l’avant-garde, recyclant le superflu, anéantissant l’excès de déchets, et dépassant la culpabilité qui enserre une génération assoiffée de laisser sa marque positive sur la planète.

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Écolos mais pas trop

Qu’on se le dise, suivre à la lettre un mode de vie écologique demande de s’imposer des contraintes énormes dans le monde actuel : arrêter de prendre l’avion, changer de fournisseur d’électricité ou de banque, choisir de ne plus prendre sa voiture pour aller au travail, manger 100% bio et local, réduire ses déchets, ne plus acheter de fast-fashion, acheter des cosmétiques sans produits nocifs pour la santé ou pour l’environnement. Casse-tête non ? Beaucoup de personnes savent ce qu’il faudrait faire pour consommer responsable, mais peu agissent en conséquence. Nombreux sont ceux qui se drapent dans le manteau de l’écologie, mais dont les actions ne font que gratter la surface de la crise environnementale qui nous guette. Les biais qui entravent l’action en faveur de la planète sont multiples et déconcertants, révélant une facette obscure de l’engagement écologique. Les efforts écolos exigent souvent des ajustements inconfortables dans nos habitudes de vie, ce que beaucoup rechignent à faire. Préférant le confort du statu quo, certains feignent l’ignorance ou minimisent l’impact de leurs choix, se réfugiant ainsi dans la commodité. Certains croient à tort que les solutions technologiques ou gouvernementales résoudront tout, les déchargeant ainsi de la responsabilité personnelle d’agir. Cette illusion les conduit à repousser les actions concrètes nécessaires pour un avenir durable. Enfin, la dilution de la responsabilité collective joue un rôle crucial. De nombreuses personnes pensent que l’écologie relève principalement du devoir des grandes entreprises et des gouvernements. Si chaque petit geste compte, il appartient aussi aux grandes marques de se saisir d’une tendance qui n’est pas prête de s’éroder : la Clean Beauty n’a jamais été aussi en vogue.

Chez les Make-Up addict, la clean beauty prend son envol

Parmi les rangs des Make-Up Addict, un vent de changement souffle avec l’essor fulgurant de la « clean beauty ». Jadis envoûtées par les éclats chatoyants et les pigments vifs, ces passionnées du maquillage redéfinissent désormais leur quête de beauté en privilégiant des produits qui allient l’éclat esthétique à la pureté environnementale. La clean beauty devient le phare qui guide ces artistes de la transformation, les incitant à rechercher des formulations plus naturelles, exemptes d’ingrédients douteux. Dans ce nouvel horizon, la création artistique se marie harmonieusement avec la conscience écologique, offrant une toile vierge pour des expressions uniques de la beauté qui transcendent les couches de maquillage pour révéler l’éclat naturel et la vitalité intérieure.

 

En réalité, le maquillage est bien plus qu’une simple application de produits cosmétiques sur le visage ; il représente un moyen puissant d’expression personnelle et créative. Peu à peu, il devient aussi un engagement politique : vegan beauty, produits non-testés sur les animaux, fonds de teint incluant toutes les carnations et tous les types de peaux, le panel est vaste. 

Au fond, chez eux comme chez les slow consommateurs comme chez les make up addicts, la volonté soit de faire preuve de créativité, de camoufler des imperfections ou d’améliorer l’aspect esthétique de du corps grâce à la cosmétique est la même. 

 

Ce sont les produits choisis qui diffèrent. Et certains, de plus en plus, notamment parmis la génération Z, choisissent volontiers de boycotter des marques en suivant les recommandations “clean” de leur influenceuse TikTok préférée. Des influenceurs “écolo” alertent sur le greenwashing et de plus en plus de consommateurs, qui s’identifient clairement, leur font confiance plutôt que de faire confiance aux marques qui créent de nouvelles gammes “green”.

Les consommateurs anti greenwashing

La Slow Cosmétique émerge ainsi comme une véritable bouffée d’air frais au sein d’une industrie qui a depuis trop longtemps écrasé les consommateurs sous le poids de produits éphémères et d’illusions superficielles. En rejetant l’idée préconçue que plus de produits égale une beauté accrue, la Slow Cosmétique se dresse en opposition audacieuse à cette mentalité de consommation frénétique.

 

Elle remet en question l’obligation de toujours avoir le dernier produit à la mode, offrant à la place une perspective éclairée sur la beauté véritable. La Slow Cosmétique nous exhorte à privilégier la qualité sur la quantité, à embrasser notre authenticité plutôt que de nous camoufler derrière des masques de maquillage excessifs. En fin de compte, elle redéfinit notre relation avec la beauté en nous rappelant que prendre soin de notre peau et de notre bien-être est un acte de rébellion contre un système qui cherche à nous maintenir captifs de l’éphémère et du superflu.



Il est grand temps que nous embrassions la Slow Cosmétique comme une véritable révolution envers une appréciation authentique de soi. 

 

L’association du même nom, “Slow Cosmétique” défend les cosmétiques sans danger pour la santé et les plus respectueux possibles pour l’environnement. Elle permet une certification qui se trouve sur certains produits, ceux qu’on trouve principalement chez les marques de cosmétiques bio. 

 

La raison majeure des consommateurs de ces marques (Couleur caramel, Avril, Omum, ZAO, Charlotte Bio, Lily Lolo, Pure bio, pour ne citer qu’elles) est une prise de conscience réelle que les ressources de notre planète sont limitées. 

 

De plus, la prévention des risques de cancer ou de troubles endocriniens est une raison majeure pour les femmes. 

 

Pétrole, paraben, BHA, polyéthylène… tous ces principes actifs sont boycottés par les consommateurs “slow”. La raison est simple : en plus d’être nocifs pour la santé, ils sont nocifs pour la planète. 70% des cosmétiques lambdas que vous trouverez sur le marché seraient composés d’éléments nocifs pour l’environnement ou votre santé.

L'efficacité avant tout !

Mais combien sont en réalité à choisir un mode de vie plus écologique ? A adhérer à ce mouvement de consommation ? 

 

La priorité accordée à l’efficacité des produits semble souvent surpasser la considération pour leur impact environnemental. Toutefois, il convient de se demander combien de personnes embrassent réellement un mode de vie plus écologique et adoptent ce mouvement de consommation.

 

Votre clientèle, qu’elle soit adepte de la slow cosmétique ou simplement consciente des enjeux, peut être vue en train de scruter à maintes reprises les applications YUKA et INCI pour vérifier la composition des produits de votre crème. D’autres, peut-être moins scrupuleux, privilégieront avant tout l’efficacité des produits.

 

Les produits, bio ou non, n’agissent pas de la même manière selon les individus. 

 

Une personne qui fabrique elle-même ses cosmétiques n’est pas à l’abri de réactions ou d’allergies. De plus, fabriquer son propre fond de teint signifie aussi ne pas trop compter sur la tenue 24H zéro défaut qui peut être proposée par de grandes marques comme L’Oréal ou KVD, marque connue pour camoufler totalement les tatouages.  

 

Chez certains, la connaissance est là, mais dans les faits c’est plus compliqué. Les déodorants sans aluminium ne sont pas tous efficaces. Les produits naturels anti-rides à l’huile d’argan ne sont pas toujours assez bien pour les femmes qui, pour certaines, demandent à la science l’impossible : allier efficacité et produits 100% green. 

 

Face à ce public passionné de maquillage, comment vous y prendre ?
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